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Bonjour à tous,
On a vu dans une vidéo précédente que le fait de s’attacher à quelqu’un nous aide à nous sentir en sécurité, et que cette relation d’attachement agit directement sur notre équilibre psychologique et biologique.
C’est ce qu’on a appelé la corégulation.
Mais parfois, que ce soit au cours d’une séparation ou d’un décès, le lien d’attachement est rompu, brisé.
Cette rupture du lien provoque ce qu’on appelle une dérégulation.
Que la disparition soit temporaire, comme un voyage prolongé, ou définitive comme un décès, le résultat est le même : notre sentiment de sécurité disparait.
La réaction de stress
Quand le lien est rompu, on observe trois étapes bien distinctes.
Réaction de stress aiguë
La première étape, c’est la protestation. L’enfant ou l’adulte est inquiet et cherche activement à retrouver la personne qui a disparu.
C’est une réponse physiologique de stress aigu. Une alarme se déclenche, le corps est en état d’urgence. Le corps fabrique de l’adrénaline, de la noradrénaline et du cortisol, les fameuses « hormones du stress ». C’est la réaction « fight or flight », combattre ou fuir, qui permet aux muscles et au cœur d’être prêts pour protester contre la disparition et se mobiliser pour essayer de retrouver la personne absente.
Le cœur bat plus vite, la pression artérielle augmente, les réserves énergétiques de sucre et de graisses sont libérées pour nourrir les muscles. L’enfant s’agite, se débat, cherche, pleure. L’adulte en fait autant.
Phase de résistance
Mais si la protestation ne permet pas le retour de la personne qui manque, si le sentiment de sécurité n’est pas restauré, l’enfant ou l’adulte se replie sur lui-même. C’est le désespoir qui s’installe.