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Aidez vos enfants à ne pas être dans le déni de leurs émotions ni de la mort

Bonjour,

Les pertes et les deuils surgissent dans toutes les vies. La vôtre, comme celles de vos enfants.
Certaines pertes sont nécessaires, c’est-à-dire que chaque être humain doit y faire face : la naissance, le sevrage maternel, la mort des proches.
D'autres pertes sont liées aux circonstances de la vie : un divorce, un licenciement, une maladie, un handicap, pour n'en citer que quelques-unes.

Lorsque nous vivons une perte, que ce soit le décès d'un proche ou une perte liée aux circonstances, nous devons y faire face et nous y adapter.
Mais pourquoi certaines personnes s'adaptent-elles mieux que d'autres ?
Pourquoi certains vont traverser ces épreuves de manière sereine alors que d'autres tomberont dans des états dépressifs sévères ?

Nous avons des défenses contre la souffrance

Face à une perte, nous utilisons des défenses psychologiques, qui sont souvent inconscientes, et des moyens d'adaptation qui sont habituellement conscients et volontaires (on utilise aussi le mot anglais coping, de "to cope" qui veut dire faire face).
Parmi tous les moyens qui permettent de nous protéger face à une douleur trop importante, le déni est la première ligne de défense.

Quand nous sommes confrontés à une perte, le déni est une défense normale. Quelle que soit la perte. Il nous permet de moins souffrir en nous coupant de certaines de nos émotions. Il amortit le choc. Pour nous laisser le temps d'intégrer la perte que nous subissons.

C'est ce qui se passe lors du décès d'une personne que nous aimons. Une partie de notre esprit ne peut accepter la réalité, c’est-à-dire la mort de celui ou celle que nous aimons.

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Deuil, pandémie et confinement

pandémie et deuil

Je vais parler dans cette vidéo d'un sujet difficile mais ô combien actuel : la mort et le deuil d'un proche en période de pandémie et de confinement.

Vous savez peut-être que les obsèques ne peuvent plus se dérouler normalement, que les décès soient liés au coronavirus ou à d'autres causes.

​Car des décisions drastiques ont été prises par les autorités.

Si la personne est morte du coronavirus, on place son corps très vite dans une housse sanitaire, doublée d'une seconde housse avant de l'installer dans un cercueil qu'on ferme le plus rapidement possible.

Il est donc impossible de faire la toilette du mort ni de pratiquer le moindre soin de conservation.

La conséquence terrible pour les proches, c'est qu'ils ne peuvent ni voir le corps ni se recueillir devant lui.

Les obsèques sont quasi-inexistantes

Aucun proche ne peut toucher ni bénir le cercueil. Personne n'est autorisé à monter dans le corbillard pour accompagner le corps.

Quelle que soit la cause du décès, aucune cérémonie sociale habituelle, religieuse ou laïque, ne peut avoir lieu. Vingt personnes seulement peuvent rentrer dans l'église. Et ce chiffre comprend le personnel des services funéraires.

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