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Monthly Archives: février 2020
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Nous savons tous que les personnes victimes d'agression sexuelle subie dans l'enfance ont plus de risques de souffrir plus tard dans leur vie de nombreux troubles si on les compare avec des enfants qui n’ont pas subi d’agressions.
Ces troubles peuvent être aussi bien physiques que psychologiques. La liste serait trop longue pour les énumérer ici.
Mais parmi les souffrances psychologiques, on retrouve très souvent des manifestations qu’on regroupe dans ce qu'on appelle le syndrome de stress post-traumatique.
Ce qui signifie que l'agression sexuelle a représenté un traumatisme pour l'enfant.
Bien sûr, quand l’agression sexuelle s’accompagne de violence physique, de peur, de menaces, de douleurs, on comprend qu’elle agisse comme un traumatisme pouvant produire un syndrome de stress post-traumatique.
Mais les agressions sexuelles subies dans l’enfance se font assez souvent sans violence, sans peur, sans menace, sans douleur.
Alors, pourquoi les victimes développent-elles quand-même un stress post-traumatique ?
C'est cette question que je vais aborder un peu avec vous aujourd'hui, en m'appuyant sur un travail de David Finkelhor.
Ce psychologue américain renommé dans le domaine de la victimisation infantile, a développé en 1985 un modèle qui reste à mon avis tout à fait intéressant.