Bonjour,
Les pertes et les deuils surgissent dans toutes les vies. La vôtre, comme celles de vos enfants.
Certaines pertes sont nécessaires, c’est-à-dire que chaque être humain doit y faire face : la naissance, le sevrage maternel, la mort des proches.
D'autres pertes sont liées aux circonstances de la vie : un divorce, un licenciement, une maladie, un handicap, pour n'en citer que quelques-unes.
Lorsque nous vivons une perte, que ce soit le décès d'un proche ou une perte liée aux circonstances, nous devons y faire face et nous y adapter.
Mais pourquoi certaines personnes s'adaptent-elles mieux que d'autres ?
Pourquoi certains vont traverser ces épreuves de manière sereine alors que d'autres tomberont dans des états dépressifs sévères ?
Nous avons des défenses contre la souffrance
Face à une perte, nous utilisons des défenses psychologiques, qui sont souvent inconscientes, et des moyens d'adaptation qui sont habituellement conscients et volontaires (on utilise aussi le mot anglais coping, de "to cope" qui veut dire faire face).
Parmi tous les moyens qui permettent de nous protéger face à une douleur trop importante, le déni est la première ligne de défense.
Quand nous sommes confrontés à une perte, le déni est une défense normale. Quelle que soit la perte. Il nous permet de moins souffrir en nous coupant de certaines de nos émotions. Il amortit le choc. Pour nous laisser le temps d'intégrer la perte que nous subissons.
C'est ce qui se passe lors du décès d'une personne que nous aimons. Une partie de notre esprit ne peut accepter la réalité, c’est-à-dire la mort de celui ou celle que nous aimons.